Le
Palmares des Auto-ecoles avec

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mentions lŽgales
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Ils
sont de deux types et valident vos connaissances
et vos compétences: Il y a l'examen
Théorique et l'examen Pratique
Le
premier examen, le théorique est nécessaire
si vous préparez votre premier permis
(quel qu'il soit), ou si vous avez obtenu
un permis depuis plus de 5 ans ou dans le
cas d'une annulation. |
Examen
Théorique Générale ETG
: (Le code)
Attendu
Des
situations vous sont présentées,
vous devez les analyser et y répondre
en fonction des règles applicables
en validant des réponses pré-définies.
Ces situations portent sur tous les thèmes
du Programme National de Formation (PNF).
 -
La signalisation verticale, les panneaux,
idéogrammes et symboles, les feux,
les agents.
 -
La signalisation horizontale, le marquage
au sol.
 -
L'arrêt et le stationnement,
 -
Les régles de circulations
 -
Les dépassements et les croisements.
 -
Les priorités et les intersections.
 -
Les croisements et les dépassement.
 -
Les régles de circulations
 -
Les tunnels et les passages à niveau.
 -
La visibilité, l'éclairage et
avertissements.
 -
Le véhicule, les organes, le tableau
de bord, l’équipement, l'entretien.
 -
L'autoroute, les règles d'utilisation.
 -
Les accidents, et assurances.
 -
Le permis à points.
 -
L'alcool, la vitesse, la fatigue.
 -
Les passagers, le chargement, l'équipement
du véhicule.
Les
bonnes réponses correspondent aux comportements
et attitudes souhaités, responsables
en termes de sécurité et respectueux
de l'envirronement des autres usagers.
Déroulement
En
premier lieu, le représentant de l'école
remet à l' Inspecteur des Permis de
Conduire et la Sécurité Routière
(l' IPCSR) le bordereau de convocation et
les dossiers d'inscription Cerfa02.
L'inspecteur commence par vérifier
les dossiers et leur recevabilités
ensuite il appelle les candidats, controle
l'identité et la concordance des documents.
Les
candidats sont s'installés, dans la
salle d'examen afin de pouvoir subir l'examen.
Il
se déroule, à huit clos, en
présence de l'inspecteur du service
des permis de conduire.
Cette
validation des savoir est réalisée
par un questionnaire à choix multiples
(QCM) vous mettant dans, des situations simples
mais courantes. Ces questions sont fermées,
la réponse ne peut se faire que par
oui ou par non. Pour chaque question il peut
y avoir, deux (2), trois(3) ou quatre (4)
propositions de réponses. Il y a au
moins une (1) bonne réponse et au maximum
trois (3) bonnes réponses. Ces réponses
sont enregistrées par un boîtier
électronique du type télécommande.
Pour
toutes ces situations vous êtes le conducteur
de la voiture d'ou les photos sont prises.
Sauf indication
contraires vous avez le permis depuis plus
de trois ans et vous avez une allure proche
des limites autorisées.Dans les situation
de dépassement vous roulez plus
RESULTATS
A
la fin de la séance, l'inspecteur appelle
les établissements et leurs candidats
un par un dans l'ordre d'arrivée et
collecte informatiquement les réponses
sur les boîtiers.
Un avis
favorable ou défavorable est alors
imprimé, puis l'étiquette est
colleée au dos de votre dossier.
Pour
être admis, il ne faut pas depasser
cinq fautes. ( FAV )
Dans
le cas d'un échec ( DEF ) plus de cinq
fautesune suite de lettres voici la codifications,
par lettres, des fautes qui seront sur le
ticket.
A Arrêts
et stationnements
C Croisements
et dépassements
E Questions
écrites sur la sécurité,
l'alcoolémie, les accidents, le secourisme,
les situations d'urgence.
N Eco-conduite,
pollution, éco-taxe, choix des transports,
etc...
P
Priorités
(véhicules-piétons-cyclistes...).
R Règles
de circulation: voies-feux-police-flèches
jaunes-files-distances-vitesse-allure-avertisseurs
S
Signalisation (horizontal et verticale)
T Questions
sur les tunnels et plus particulièrement
sur les longs tunnels (signalisation et comportements)...
U Usagers
vulnérables
V Visibilité
- éclairage
X Détection
de zone à risque
Sur
le centre d' examen de Pézenas des
sessions d'examen sont tenues environ tout
les quinze jours, (2 x 35 personnes) pour
toutes les communes environnantes dans un
rayon de 15-2O Km
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Examen
Pratique (la conduite)
Attendu
Durant
un déplacement sous les directives
de l'examinateur vous démontrez que
vous savez vous servir de votre véhicule
en gardant la maîtrise de la trajectoire
et de l'allure, que vous identifiez les situations
ainsi que les régles appliquable et
que vous les respecter dans toutes les situations
rencontrées. Vous demontrez aussi que
vos comportements et attitudes ne présentent
pas de danger ni pour vous même ni pour
les autres.
Déroulement
La
voiture est stationné sur le point
de depart en attendant l'inspecteur,des
son arrivé, le représentant
de l'école remet à l' Inspecteur
des Permis de Conduire et la Sécurité
Routière (l' IPCSR) le bordereau de
convocation et les dossiers Cerfa02.
Une
fois remis en main, ces documents ne sont
plus modifiables, la validité des dossiers
Cerfa 02 est vérifié.
Ensuite
un par un les candidats sont invités
à monter seul, à bord du véhicule.
L'examinateur
vérifie l'identité du candidat
se trouvant dans le véhicule sur présentation
d'une pièce d'identité recevable.
Pendant ce temps, le candidat règle
son siège, ses rétroviseurs
et boucle sa ceinture.
Après
s'être assuré que vous étiez
prêt et avant de partir, l'inspecteur
précise les attendus dans votre prestation
:
 1.
Démontrer que vous savez manipuler
et garder la maîtrise de votre outil
automobile
 2.
Que vous savez respecter et appliquer les
règles du code de la route afférentes
au jeune conducteur dans toutes les situations
rencontrées.
 3.
Et que par vos comportements et attitudes
vous n'êtes dangereux ni pour vous même
ni pour les autres
L'inspecteur
peut demander au candidat de lire les chiffres
d'une plaque d'immatriculation située
à environ 20 mètres, lui permettant
ainsi de vérifier sommairement la vue.
La
partie principale de votre prestation est
bien évidemment la conduite elle même.
Par un trajet progressif dans son degré
de difficulté, l'inspecteur vérifiera
vos savoir, vos savoir-faire et votre savoir-être,
acquis durant l'apprentissage. Cette vérification
est structurée par une alternance de
circulation en agglomération et hors
agglomération, avant de revenir au
point de départ.
Les
25 minutes de conduite effective peuvent être
entrecoupées par la réalisation
de manoeuvres (2) et de vérifications
(1 intérieur, 1 extérieur).
Le choix des manoeuvres est au libre choix
de l'inspecteur. les deux vérifications
sont définies par les deux derniers
chiffres du compteur lors d'un arrêt.
L'examen
peut durer toutefois moins longtemps dès
lors qu'une erreur non tolérée
est commise.
L'arrêt
au point de départ signifie la fin
de l'examen, le candidat est invité
à sortir du véhicule. Des
lors l'inspecteur renseigne la grille de correction
et signifie son avis, les différents
documents sont ventilés en fonction
du résultat. Le courrier est posté
le soir et donc reçu sous deux jours.
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Examen Pratique (la conduite)
Depuis
le 19/04/10 l'examen du permis de conduire
est aux normes européennes. La grille
de correction est donc normalisée avec
trois niveaux d'erreur, erreur sérieuse,
erreur grave et intervention.
- L'erreur sérieuse
est celle qui met en évidence
un défaut qui n'a aucune incidence
sur la sécurité. |
- L'erreur grave
est celle qui met en évidence
un défaut mettant la sécurité
aux dépends des autres usagers |
- L'intervention
(verbale ou physique) de l'inspecteur
met en évidence un défaut
mettant en cause la sécurité
du conducteur, des passagers et /ou
des autres usagers de la route. |
L'évaluation
de votre prestation s'appuie sur le couple
situations / actions. Pour chaque situation
rencontrée des actions sont utiles
et nécessaires à l'adaptation
par des comportements attendus. Dans le cas
d'une défaillance le problème
est très clairement identifié
sur cette grille.
Les
situations sont
- Le ou les
départs (Démarrage en
circulation ou pour s'insérer
dans la circulation - Démarrage
en déclivité ) |
- Le ou les
arrêts (Arrêt en circulation
ou pour en sortir ) |
- Les lignes
droites (Agglomération - Route
- Route à chaussée séparées
- Autoroute ) |
- Les intersections
( Feu tricolore - Stop - Cédez
le passage - Priorité à
droite - Intersection oû le candidat
n'est pas tenu de céder le passage
) |
- Les sens giratoires
( Sens giratoire ) |
- Les changements
de direction ( A droite ou à
gauche - Présélection
(changement de voie) - Voie d'insertion
ou de décélération
) |
- Les virages
( Virage) |
- Les dépassements
( Dépassement - dépassement
d'un deux roues - Etre dépassé) |
- Les croisements
( Croisement ) |
- Les déclivités
( Circulation en montée ou en
descente ) |
- Les situations
particulières (Piétons
sur passage - Tramway ou autobus - Voie
réservée - Signalisation
de prescription - Circulation sur un
parking - Passage à niveau -
Ouvrage d'art, Tunnel, Pont - Zone de
travaux - Véhicule prioritaire,
Agent de circulation - Conditions de
visibilité et/ou d'adhérence
réduites - Autre ) |
Les actions sont
- La prise d'information |
- L'analyse |
- La décision |
- La signalisation |
RESULTATS
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Le
systéme d'attribution des places d'examen |
Histoire
d'une énigme : L'attribution des places
d'examen
Les
problèmes de places d'examen sont sans
aucun doute, à l'heure actuelle, la
pierre d'achoppement de la profession. Un
point noir terrible que les professionnels
ne supportent plus.
Les
médias généralistes,
presse écrite comme télévision,
se sont faits le relais des problèmes
que les exploitants d'auto-école rencontrent
de façon récurrente pour présenter
leurs élèves à l'examen
des permis de conduire. Si, pour la théorie
le problème est supportable, il a pris
des proportions pathétiques dans certains
départements, dont la Seine-Maritime
par exemple, qui présente les coefficients
parmi les plus faibles de l'hexagone.
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Places
d'examen : le problème des coefficients
Les
débutants comme les plus chevronnés
dans la profession, connaissent plus ou moins
comment fonctionne le système de répartition
des places d'examen. Il s'agit tout simplement
d'un système de vases communicants.
Pour chaque mois, les services de répartition
des préfectures dressent la liste de
leurs effectifs disponibles en tenant compte
des jours ouvrés, des repos et congés
pour chacun des inspecteurs et en fonction
de ces données comparées au
nombre de candidats en attente, définissent
un coefficient qui sera appliqué à
chacune des auto-écoles rattachée
à la préfecture en question.
Ensuite, en fonction du nombre d'inscriptions
enregistré durant les quatre mois précédents
le mois en cours, l'exploitant peut déterminer
approximativement combien de places lui seront
allouées. Ce système purement
arithmétique connaît bien évidemment
des limites majeures car il tient péniblement
compte des échecs aux examens et n'intègre
pas l'éventualité d'un sursaut
dans le nombre d'inscriptions puisque tout
dépend en fait du nombre d'inspecteurs
et du nombre de journées ouvrées
dans un mois. Certains départements,
moins attractifs que d'autres connaissent
des coefficients très faibles qui ne
permettent pas de présenter les candidats
dans des délais raisonnables alors
que dans certains autres départements,
les inspecteurs doivent parfois être
cantonnés à des taches administratives
car ils sont trop nombreux.
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Les
pouvoirs publics au pied du mur
Face
à la grogne des exploitants qui se
fait toujours plus forte, les pouvoirs publics
sont pour ainsi dire au pied du mur. En effet
peu de solutions sont envisageables et si
la colère se porte souvent sur l'inspecteur
principal, ce dernier est en règle
générale pieds et poings liés
par des contingences administratives inextricables.
En Seine-Maritime, département que
nous évoquions plus haut, des actions
de lutte sont régulièrement
menées par des exploitants désappointés
mais ils trouvent finalement peu d'écho
à leurs revendications. Dans le courant
du mois de mai 2003 alors que la tension était
à son comble, les enseignants ont fait
le siège de la préfecture de
Rouen. Là, des banderoles exposaient
au public les disparités dans les coefficients
entre les département. Il faut dire
que la situation était alors pour la
région de Rouen catastrophique. Départs
en vacances, mutation, maladies, au total
quatre inspecteurs allaient bientôt
partir et ne pourraient être remplacés
avant Janvier 2004. Dans un département
où les coefficients venaient de passer
à 0,9, c'en était trop et les
responsables syndicaux ont tenté de
lutter en proposant à leurs élèves
d'aller eux-mêmes au service des permis
de conduire pour réclamer leur place
d'examen. Des mesures avaient instantanément
été prises et le coefficient
avait été relevé, les
inspecteurs du permis de conduire ayant accepté
de renoncer à certaines journées
de congés pour trouver une solution
au problème. Mais ces mesures temporaires
n'apportent pas de réponse réelle
au problème et c'est bien l'ensemble
d'une profession qui est en danger.
|
Peut-on réduire les inégalités
entre les départements ?
Le
sud est plus attirant que le Nord et les inspecteurs
préfèrent être affectés
à Montpellier qu'à Béthune,
c'est tout à fait humain et le système
est conçu de telle façon que
lorsqu'un inspecteur est en droit de demander
sa mutation, rien ne permet à l'inspecteur
principal de le retenir. Aussi, même
si ce dernier gère au mieux ses effectifs
il peut se retrouver confronté à
des situations pour lesquelles il doit laisser
partir un élément qui n'est
remplacé qu'au gré des mutations
et recrutements divers. Pour juguler l'hémorragie
d'inspecteurs, il faudrait recruter à
tout va, mais avec des salaires peu attractifs,
une profession mal perçue par les candidats
et des possibilités d'évolution
limitée, il y a peu de prétendants
à la profession d'inspecteur des permis
de conduire. Une revalorisation de la profession
ne ferait sans doute pas de mal mais encore
faut-il s'en donner les moyens et cela ne
semble pas être la priorité du
Ministère des transports.
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Des
solutions à trouver
Il
est très difficile de trouver des solutions
à un problème récurrent
depuis des années. Réaffecter
les inspecteurs en fonction des postes vacants
se révèle très délicat
car lorsque des familles sont implantées
dans des régions, il est impensable
de procéder à un déracinement
douloureux et il convient de respecter les
droits de chacun. Et lorsque pour résoudre
les problèmes de places aux examens,
certains inspecteurs principaux affirment
que c'est aux professionnels de l'enseignement
de faire un effort sur la formation qu'ils
prodiguent pour limiter le taux d'échec,
on comprend que le dialogue va être
difficile à engager pour de bon. Dans
ces situations, l'union fait toujours la force
et en travaillant main dans la main avec vos
confrères, vous pourrez optimiser les
passages aux examens. Les bourses aux places,
désormais informatisées permettent
une répartition au coup par coup plus
efficace et peu à peu, il sera possible
de travailler à nous sereinement.
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Les exploitants et les candidats mécontents
: Que faire ?
Il
n'est pas évident de communiquer lorsque
le candidat a besoin de son permis et quand
l'exploitant n'est pas en mesure de le présenter.
Le premier pense que son formateur veut lui
extorquer des leçons de conduite supplémentaires,
alors que le second est pris en otage par
tout un système. L'essentiel pour préserver
votre taux de réussite consiste à
parvenir à sensibiliser l'élève
de l'absolue nécessité de parfaire
sa formation en conduisant régulièrement
et en prenant une leçon régulière
afin de ne pas perdre les acquis indispensable
à l'obtention du permis. Certes, l'effort
financier est considérable pour le
candidat et le formateur redoute souvent de
perdre toute crédibilité. Fort
heureusement, les médias ont suffisamment
diffusé l'information et les candidats
prêtent désormais une oreille
plus attentive à leurs formateurs désemparés
par la situation. Quant à la solution
qui consiste à envoyer le candidat
lui-même au service des permis de conduire,
elle présente ses qualités et
ses défauts. L'élève
sera confronté aux réalités
administratives, le service des permis de
conduire aura une surcharge de travail qui
vous donnera l'impression de vous venger,
mais vous perdrez également la possibilité
de rendre un service supplémentaire
à vos élèves et cela,
c'est vraiment regrettable…
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Article
de ©José RODA publié sur le site
http://www.lepermis.com/articles/0309-1.html
En
2003
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